VEGAS IS HOT !

Quelles vacances, les amis ! Quelles vacances ! La ville qui ne dort jamais était bien au-delà de toutes mes espérances. Démesure & Plaisirs étaient de rigueur.
Dans une même ville, j'ai pu visiter à la fois Rome, Venise, Paris & New-York. Je vous rassure, notre Tour Eiffel nationale en impose bien plus que la leur en carton.
Au coin des rues j'ai croisé au moins 12 sosies d'Elvis, plus ou moins convaincants, j'ai perdu 10$ en jouant au casino, j'ai mangé comme une truie aux buffets des palaces, et je me suis reconvertie en collectionneuse de pubs pour playmates, je suis prise pour Calamity Jane dans le Grand Canyon, bref l'Amérique quoi !
Bien-sûr, j'ai fait aussi la crêpe au bord de la piscine, avec un bon Salinger (et un chien). 30°, même en plein février, désert oblige...
En ce qui concerne le shopping, faire la liste de tout ce dont je me suis acheté serait impossible, rien à voir avec l'Angleterre (et puis c'est surtout que cette fois ci, je disposais de la carte banquaire de ma mère). Les prix sont bien plus intéressants qu'en France (pour combien de temps encore, je ne sais pas, vu que l'euro continue encore de baisser), alors disons que j'en ai profité... N'empêche que faire ses achats sur Love Like a Sunset de Phoenix (chez Urban Outfitters) ou sur The Tide Is High de Blondie (chez Forever 21), c'est carrément cool ! Toujours est-il que mon dressing, à côté de celui de ma tante chez qui j'étais hébergée, a vraiment de quoi rougir. Moi, je range mes fringues dans une armoire, comme tout le monde quoi. Nan, pas elle. Elle a une pièce entière dédiée à ses tailleurs Chanel et à ses sacs en python à 15 000$ ... (j'ai quand même réussi à pécho 2 robes de bal de promo, que j'ai eu du mal à caser dans mon armoire)
En bonne touriste passionnée de mode que je suis, je me suis procuré le Teen Vogue, le Vogue, et le Harper's Bazaar. Ainsi qu'un thermos Starbucks, histoire d'avoir la classe le matin dans le bus.
Enfin bref, les jours ont passé, et deux semaines se sont écoulées à un rythme impressionnant. J'ai du refaire mes valises alors que j'avais l'impression d'être arrivée la veille. Déprimant. Mon retour en France a été on ne peut plus blasant, et pour cause : temps abominable et gens exécrables. Putain, mais qu'est-ce que je fous ici?